Apres plusieurs demande à la sécurité social la prise en charge de mon ablation de peau en trop et ayant subit plusieurs refus, j’ai donc décidé de me faire opéré à l’étranger (Tunisie) très beau pays pour une convalescence.
j’ai trouver une équipe de professionnelle très compétent qui parle très bien Français, à l’écoute et qui fait un travail, que l’on peux décrire comme, « de l’art », mon chirurgien qui est une femme, (que je salut au passage) est vraiment doué dans son métier.
je veux aussi tout particulièrement remercier l’organisatrice de mon séjour qui c’est agréablement bien passée (je vous mettrais le nom et les détail prochainement si vous souhaiter vous faire aussi opéré) car une équipe comme celle que j’ai rencontré mérite vraiment à être connu.
Si je devais à nouveau y retourné demain, j’irais les yeux fermé… Un grand merci à vous Manel et Faiza…
Juger donc par vous même.
Me voilà donc dans la voiture, bagage bouclé et partance pour l’aéroport de Strasbourg. Ça roule bien pour une fois, pas de bouchon.
Tout au long du chemin, l’excitation et sans doute la peur de l’inconnue monte en moi, pas de verre à proximité :p, pas grave, de toute façon un peu plus d’une heure après ma femme et moi arrivons à destination.
L’enregistrement terminé, il faut encore patienté une heure avant le décollage.Ma femme n’a pas la force de me quitter avant que je soit visible, soudain l’appel pour le départ vers Tunis retentis, je voie alors ces yeux se remplir et éclate en sanglot, sans doute la peur de l’inconnue et des regrets vu qu’elle ne peux m’accompagner, moi, en homme fort, je la prend dans mes bras, la serrant fort pour la rassuré et lui disant que c’est pour mon bien, que tout va bien aller, avec une boule dans la gorge,pas question de craquer, je doit être fort.Beaucoup de question alors fusent dans ma tète ais-je fait le bon choix, aurais-je du écouter mes proches, n’y va pas, tu connais rien de leur technique, tu risque beaucoup, il vont te raté ensuite il ne t’aiderons pas et tu as vu, c’est le « bordel » la bas, ils sont en pleine révolution, le pays est instable et il risque de te volé des organes… Dur de partir si l’on écoute les gens.
Je prends mon courage à deux mains et me remémore le chemin exceptionnelle que j’ai fait jusqu’ici , dernier baiser à ma femme et me voilà présentant mon passeport pour le grand saut.
Me voilà donc installer dans l’appareil, une voix retentis « attaché vos ceintures nous allons décoller » .
Plus de retour en arrière possible, je suis décidé à en finir, dans un bruit assourdissant, nous voici dans les nuages, le ciel n’as jamais été aussi beau vue d’en haut, une fierté m’envahie, ça y est, j’ai eu le courage !
L’équipage nous présente un petit réconfort, le repas. Pas gastronomique mais tout de même agréable composer de haricot vert, émincer de bœuf et d’une purée, suivie d’un dessert qui colle aux dent, très sucré, que j’ai laissé.
Soudain, à nouveau cette voix, « nous arrivons de Tunis, température au sol 16 degré, cool, je viens de quitter des températures proche de zéro, voilà qui promet pour la suite du voyage.
A peine le pied sur le tarmac, une chaleur me caresse le visage,me voila obligé d’enlever des couches de vêtements , vraiment très agréable, ne perdons pas de temps, je récupère mes bagages et me dirige vers la sortie de l’aéroport, soudain je remarque un homme brandissant une pancarte m’indiquant que c’était mon contacte à Tunis, accueille très chaleureux, il se présente « Mustapha » dit il avec un énorme sourire, me prend par l’épaule et nous voila partie sur les routes de Tunis en direction de la clinique, me confie un téléphone portable avec les numéros dont j’ai besoin et me rassure, sans doute me sent-il nerveux, anxieux, ou je suppose, à t’il l’habitude. La route, je l’avoue, fut plutôt agréable au vue du paysage (palmier, marchand ambulant de fruits et légumes et la mer, suis-je en vacance?…)
par contre les panneaux de circulation ressemble beaucoup aux notre sauf qu’il y à une traduction en arabe en plus.
Nous arrivons donc à la clinique, très belle et surtout très propre,Mustapha s’occupe de tout, je n’est plus qu’à attendre sagement, confortablement assis.
me voilà alors dans ma chambre, petite télé avec des chaines Française, ouff !
Même pas le temps de m’installer, une sonnerie retentis, la directrice de l’agence qui m’appel en personne pour me souhaiter la bienvenue, et m’explique le déroulement de la journée du lendemain. à peine raccroché, je fonce à la douche et me met au lit vu qu’il y à une grosse journée qui m’attend .
7h pétante, réveille difficile par une infirmière la nuit fut courte et mouvementé, eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, trop stressé, j’aurais pu demander un calment mais au vu de se que mon corps allais subir, j’ai préféré lui éviter ça de plus j’allais sans doute faire une très longue sieste.
A présent, c’est la valse des spécialiste, anesthésiste, chirurgien pour des examens pré op. et les dernière photos avec ma « bouée »
Apres ma douche bétadiné, me voila en robe, fin prêt mais plein de stresse pour se qui m’attend, même pas le temps de réfléchir,qu’on me conduit à l’ascenseur qui mène au bloc opératoire.
Me faisant tripoter de tout les cotés, perfusion et injection en tout genre, l’anesthésiste me demande de compter dans un masque jusqu’à 10, se que j’exécute avec soin, enfin presque 1,2,3,4,38,22….____ me voila dans les bras de Morphée.
J’entends un bruit au loin, des gens qui discute, ils sont sans gène, je dors moi,c’est déjà le matin ? Je voie de la lumière à travers mes paupières, bon aller je les ouvres.
Je ne suis pas dans ma chambre ?! à oui c’est vrai, je suis en salle de réveille, face à moi une horloge, presque 8h s’est écouler, j’ai froid, je tremble, à la limite des convulsions, j’essaie de me redresser mais une douleur, comme si on vous fessais, oui vous savez bien, dans les cours d’école, les frites aux bras, cette technique qui tord la peau dans un sens et dans l’autre en même temps, on à l’impression que ça peau va se déchiré, oui cette douleur la, du coup, j’ose plus bouger.
Une tête que je connais bien, Manel, « tout c’est bien passée, presque 6h au bloc », à ouais quand même, c’est partie, la promenade jusqu’à ma chambre, je suis rassuré mais toujours très froid, je demande une couverture supplémentaire et l’on me met le chauffage à fond malgré un soleil éclatant.
J’aurais jamais cru dire ça, mais quel plaisir de voir Jessica Fletcher,l’héroïne d’arabesque, enfin un divertissement, même si d’ordinaire, je ne suis pas très friand de ces série, peut être la joie que se soit fini? je ne peux dire, je m’endors…
réveillé par les coups donner sur ma porte, les infirmières arrive avec des médicaments et seringue de la taille d’une saucisse, après avoir ravalé ma salive, et comme si je ne connaissais pas la réponse, c’est pour moi ça ? Oui répondit-elle, se sont les antibiotiques, à travers la perfusion, elle commence à injecter, elle est sans doute pressé car je sent ma veine se dilaté au point de me faire souffrir, moi en homme fière, je bronche pas.
Une fois seul, je soulève les draps, et j’essaie d’entrevoir les incisions, mais en vain, trop de pansement et surtout trop de douleur pour bouger d’avantage, je m’endors à nouveau.
Réveillé par les coups sur ma porte, Je me dit « je vais à nouveau souffrir », hé bien non, c’est mon premier repas de la journée, il est 23h environ, j’avais tellement faim, le repas fut maigre mais tellement bon, un thé 2 biscottes avec du beurre et de la confiture, quel régale .Je suis alors dans une forme olympique, dans un reflex l’envie me prend de me redresser à nouveau mais c’est sans compter sur ma cicatrice qui me rappel à l’ordre.
Je n’arrive plus à fermer l’œil, l’euphorie de la télé et de ses programme sont passer, je m’ennuie, si seulement je pouvais attraper mon pc, au moins la, j’ai quelque film qui pourrais me faire passer le temps, je fini par m’endormir vers 4h, d’ennui sans doute. Je me réveille, des infirmière dans ma chambre, je les ais pas entendu frapper, sans doute, je dormais profondément.
Le petit déjeuner, je choisi un café avec des boules de pain, beurre et confiture, ça fait vraiment du bien. Ils s’en vont, pour seul compagnie, un dessin animé en arabe, curieux personnage je dois admettre, sans doute j’ai appuyer sur la télécommande durant ma courte nuit, des programmes pour enfants sur toutes les chaînes, pas grave ça fera l’affaire. Toc toc, ont viens vous mettre la gaine.
Aider par le personnelle, dans une grande souffrance, je parviens à me mettre sur le bord du lit.une jambe, puis l’autre, je transpire beaucoup puis je doit très vite me recoucher sous peine de perdre connaissance, au tour des bas de contenions, je suis sexy…
Ces dernières mis, j’ai du mal à respiré, beaucoup de douleur, ça comprime beaucoup mais c’est pour mon bien, durant trois jour, soin et attention me son porter, j’ai la tête qui tourne, qui tourne, je n’arrive pas à maîtriser mon corps,sans doute à cause de l’anesthésie qui à été sur doser vu que mon corps résistais à l’anesthésie, pourtant il me faut me lever, que je marche afin d’éviter la phlébite.
Le grand jour est arrivé, le changement de pansement, enfin je vais découvrir mon nouveau corps.
Je dois avoué que j’ai passé un sale quart d’heure, j’ai eu beaucoup de vertige et de sueur,ce fut vraiment l’un des moment les plus difficile mais ça en valais la peine, plus de « bouée » une cicatrice très fine, de l’art,vraiment une artiste ce chirurgien.
Je reprends des forces, j’ai quasiment plus de vertige, il est temps, temps de retrouver la liberté, le médecin me l’annonce, tu sors aujourd’hui.